La saison 2023 verra-t-elle Novak Djokovic réussir le Grand Chelem calendaire ? La quête de records chevillée au corps, le Serbe pourrait de nouveau être en position d’aller conquérir le Graal ultime du tennis mondial : remporter les quatre tournois majeurs sur une année civile.
Même si la route est encore longue, le numéro un mondial – qui avait échoué dans cette quête en 2021 – a en tout cas retrouvé des raisons d’espérer, après l’annonce du président Joe Biden, lundi 30 janvier, de mettre fin, à compter du 11 mai, à l’état d’urgence sanitaire en vigueur aux Etats-Unis depuis près de trois ans.
Le joueur de 35 ans pourra de ce fait disputer la prochaine édition de l’US Open, dernier tournoi du Grand Chelem qui lui était refusé en raison de son statut de non-vacciné contre le Covid-19. Les Etats-Unis emboîtent ainsi le pas à l’Australie, qui avait été le premier pays à lui ouvrir ses frontières, permettant un retour à la normale sur le circuit. En 2022, privé d’Open d’Australie, le Belgradois n’avait pu disputer que Roland-Garros et Wimbledon.
Après avoir remporté un dixième Open d’Australie dimanche 29 janvier et rejoint Rafael Nadal en tête des joueurs comptant le plus de titres du Grand Chelem (22), les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le patron du circuit, qui a retrouvé place de numéro un mondial lundi.
Mais cette position de leader pourrait bientôt être menacée : la levée de l’état d’urgence aux Etats-Unis n’étant effective qu’à partir du 11 mai, il ne sera pas autorisé à disputer les Masters 1 000 d’Indian Wells (du 6 au 19 mars) et de Miami (du 20 mars au 2 avril). En cas de performances de l’Espagnol Carlos Alcaraz ou du Grec Stefanos Tsitsipas lors de la tournée américaine de mars, il pourrait leur abandonner son fauteuil.
